Descente vers le Cap Vert et podcasts

Après une semaine de course sur la Transat Jacques Vabre, Charal garde le cap, toujours en tête de la flotte des Imoca, puisque le monocoque noir et argenté compte dimanche matin plus de 50 milles d’avance sur son nouveau dauphin, Banque Populaire (Clarisse Crémer/Armel Le Cléac’h) et 70 sur Apivia (Charlie Dalin/Yann Eliès). A bord, les conditions de navigation sont un peu plus vivables qu’il y a deux jours avec un alizé plus stable et moins fort (15-20 nœuds) et un bateau qui flirte avec les 20 nœuds de moyenne.

Joint à la vacation matinale, Christopher Pratt a ainsi confié : « On arrive à se reposer, les conditions sont meilleures, on a toujours le ciré, car c’est humide, mais le jour, nous sommes en short et blouson étanche, on n’a jamais vraiment eu froid sur cette transat. Au-dessus de 15 nœuds, les foils sifflent en permanence, donc on s’échange un casque anti-bruit avec Jérémie pour faire le vide. Les foils sont dehors, mais ce ne sont pas des allures favorables pour ces bateaux. On a hâte que les angles se resserrent pour que le potentiel de Charal puisse s’exprimer complètement ! »

Dans ces conditions plus stables, le Marseillais confie s’offrir des petits moments d’évasion en écoutant des podcasts sur son smartphone « notamment un sur les femmes puissantes, avec une interview d’Amélie Mauresmo ». La prochaine étape sur la route de Salvador de Bahia est le passage de l’archipel du Cap Vert, situé dimanche matin 300 milles devant l’étrave de Charal, avec plusieurs options possibles. « On ne sait pas encore par où on va passer, on profite des conditions calmes pour étudier la stratégie. Pour la suite, le Pot-au-noir n’est pas top en ce moment, mais ça devrait s’arranger, on croise les doigts. On prend les choses les unes après les autres… »

Classement du 3 novembre 9h00