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14 Fév

BEYOU-CAMMAS, ils se sont dit oui !

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En cette journée de Saint-Valentin, souvent synoyme d’annonce, le Charal Sailing Team s’est dit que le moment était idéal pour vous présenter son duo de l’année !  Franck Cammas, associé au design et au développement de Charal 2, poursuivra l’aventure avec Jérémie Beyou en étant son co-skipper jusqu’à la Transat Jacques Vabre, le point d’orgue de cette saison. Une association qui promet des étincelles entre ces deux skippers bourreaux de travail, compétiteurs acharnés et avides d’émotions fortes au large.

 

LE RÉCIT D’UNE HISTOIRE COMMUNE

 

En ce 14 février, ils auraient pu aller au restaurant, échanger des cadeaux mais Jérémie Beyou et Franck Cammas, qui trouvent aussi leur bonheur au large à défier les chronos, en ont profité pour annoncer leur duo, en piste pour toute la saison de course au large. Un tandem qui promet des étincelles à bord de Charal 2, premier bateau de dernière génération à avoir été mis à l’eau et dont le potentiel a déjà été entrevu l’an dernier. Il a permis à Jérémie de monter sur le podium de la Route du rhum (3e) avant que Franck ne batte, sur le convoyage retour, le record de la distance en 24 heures (558 milles).

L’union annoncée entre les deux skippers, c’est d’abord celle entre deux compétiteurs hors pair, de ceux qui se respectent dans chacune de leurs aventures, sur les pontons et ailleurs. Ils se sont affrontés en Figaro, en Orma et ont navigué ensemble, aussi, lors des championnats de France en équipage (Figaro) et au cours d’une étape de la Volvo Ocean Race. Depuis fin 2019, ils travaillent donc ensemble. Franck a été associé au design, à la conception puis à la mise au point de Charal 2. Désormais, avec toute l’équipe, ils s’apprêtent à passer à la vitesse supérieure. Le chantier hivernal a permis de mettre en place des évolutions. Les deux skippers assurent que les marges de progression sont nombreuses, de bon augure pour se montrer compétitif à chaque course de la saison. L’année étant 100% en double, ils seront associés à tous les rendez-vous de l’année dont le plus attendu, la Transat Jacques-Vabre, à l’automne prochain.

 

CE QU’ILS EN DISENT 

 

Jérémie Beyou : « Il y a une forme de logique à être associé à Franck tout au long de la saison, lui qui est impliqué dans l’équipe depuis la conception de Charal 2. Il a énormément apporté, notamment dans la mise au point du bateau, et les bons résultats qu’on a obtenu l’an dernier n’y sont pas étrangers. C’est un des meilleurs skippers si ce n’est le meilleur, il a l’un des plus beaux palmarès de la course au large. Franck a la faculté d’être bon en solo, en équipage et quel que soit le support. Ce qui est intéressant, c’est sa capacité de travail, sa remise en question constante et le fait d’être en ébullition permanente afin de faire avancer un projet. C’est un skipper qui te pousse constamment à être le meilleur et c’est ce qu’on recherchait.

Cette saison, on va devoir faire face aux nouveaux bateaux et surtout poursuivre la montée en puissance de Charal 2. S’il est bien né, il y a une marge de progression énorme en matière de pilotage, de voiles, de réglages d’appendice, d’équilibre… Après avoir passé cet hiver à l’optimiser, on va pouvoir le tester davantage, prendre plus de risques et je sais que nous allons beaucoup progresser ensemble. »

Franck Cammas : « Cette année en double s’inscrit dans la continuité de mon engagement depuis la conception et la mise à l’eau du bateau. Avoir cet objectif constant de performance au sein du team nous permet d’être motivé et d’aborder cette saison avec beaucoup d’ambition. Même si nous avons fait des courses ensemble, je continue à découvrir Jérémie. Je ne sais pas si nous sommes complémentaires mais on s’apporte mutuellement. Nous avons une formation, une culture et une approche de la compétition qui est similaire. Ça nous permet d’être sur la même longueur d’onde. En somme, on se comprend, on a confiance l’un en l’autre et on se respecte.

Nous allons tout faire pour mettre le maximum de chances de notre côté pour gagner. En matière de dessin initial et de conception, nous avons fait les bons choix. Alors que de nouveaux bateaux vont être mis à l’eau et que le niveau va continuer d’augmenter, nous devrons améliorer les points que nous avons identifiés sur Charal 2. Le fait d’avoir eu déjà une année pour le mettre au point nous permet de pousser plus loin cette année dans la performance, d’autant qu’on peut, avec le double, gérer une part de risque plus conséquente. Ça fait longtemps que Jérémie se présente avec le statut favori aux courses et on assume de l’être à nouveau cette année. Même s’il faut l’oublier dès qu’on franchit la ligne de départ pour tout donner, cela démontre qu’on a bien travaillé et qu’on a toutes les cartes en main pour gagner. »