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10 Nov

Charal troisième de la Transat Jacques Vabre après une belle « remontada » !

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Au terme d’un haletant dernier bord de 1000 milles entre l’équateur et Salvador de Bahia, Jérémie Beyou et Christopher Pratt ont pris dimanche 10 novembre la troisième place de la Transat Jacques Vabre. Charal, parvenu à remonter plusieurs bateaux après son gros coup d’arrêt dans le Pot-au-noir, a coupé la ligne d’arrivée à 17h11’01 heure française après 14 jours 3 heures et 56 minutes, à la vitesse moyenne réelle de 15,05 nœuds (5116 milles réellement parcourus).

C’est le troisième podium sur la Transat Jacques Vabre pour les deux skippers (une victoire et deux fois troisième pour Jérémie Beyou, trois fois troisième pour Christopher Pratt), leur deuxième ensemble après leur troisième place en 2013.

Ils terminent à 6 minutes et 18 secondes du deuxième, PRB (Kevin Escoffier/Nicolas Lunven), et à 15 heures et 48 minutes du vainqueur, Apivia (Charlie Dalin/Yann Eliès).

 

Les mots à l’arrivée :

 Jérémie Beyou : « Ça fait du bien d’arriver et c’est beaucoup mieux d’être sur le podium, même si c’est la première place qui nous a animés pendant toute la préparation et tout le début de course. Nous avions vraiment bien navigué pendant les dix premiers jours, en tirant les bonnes trajectoires et en faisant bien avancer le bateau, mais le Pot-au-noir, c’est juste de la malchance, nous avons vécu trois jours insupportables.

Après, quand nous avons vu que la troisième place pouvait être jouable, nous nous sommes accrochés, nous avons réussi à remettre du gaz et nous avons montré que nous valions mieux qu’une cinquième ou sixième place, nous pouvons être fiers de ça. »

 Christopher Pratt : « Quand nous avons vu que le podium était accessible, ça nous a remis du baume au cœur. Mais l’objectif était de tout donner pour finir sur le podium, on se devait de le faire pour toute l’équipe et pour Charal, nous sommes contents de leur offrir cette troisième place. Le Pot-au-noir était hyper dur à vivre, nous avons pleuré chacun notre tour, c’était un manège infernal qui ne s’arrêtait pas, on ne voyait pas le bout du tunnel, c’est vraiment un moment qui restera un des plus durs de ma carrière de marin. »