Logo Charal Sailing Team
04 Mai

Charal et Jérémie Beyou : un partenariat qui va vivre fort jusqu’en 2026 !

Lire l'article

Trois mois après l’arrivée de Jérémie Beyou sur le Vendée Globe 2020-2021, le skipper et Charal ont annoncé mardi 4 mai la prolongation de leur partenariat jusqu’à fin 2026. Avec à la clé un nouvel IMOCA dans les cartons, Charal 2, dessiné par Sam Manuard, dont la construction vient de débuter chez CDK Technologies à Lorient pour une mise à l’eau prévue en juin 2022.

Le Vendée Globe 2020-2021 à peine terminé, Charal et Jérémie Beyou ont décidé de repartir sur une nouvelle campagne, pleinement satisfaits des quatre premières années d’une collaboration qui aura été riche à tous points de vue. « Depuis 2017, nous avons construit une très belle histoire humaine, confirme Stéphanie Bérard-Gest, directrice Marketing de Charal, au moment de dresser le bilan de ces quatre ans. Nous voulions mettre en place un marketing différent, plus expérientiel, pour faire partager au plus grand nombre l’histoire du team et de Jérémie autour de notre signature ‘Vivons Fort’ ! Nous avons pour cela imaginé un dispositif complet qui a vraiment rencontré son public. »

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : sur les départs de courses, 40 000 visiteurs ont été en contact direct avec Charal sur les stands aux couleurs de la marque, avec des expériences très fortes, comme la célèbre Charalienne (tyrolienne) ou les ateliers cuisines et dégustations… Charal a aussi pu s’adresser aux jeunes, grâce à son kit éducatif spécial Vendée Globe, qui a fait l’objet de 11 000 téléchargements et a été distribué à 8 000 exemplaires dans les écoles. L’engouement s’est également manifesté sur les réseaux sociaux – les comptes officiels du Charal Sailing Team ont gagné 20 000 fans sur Facebook et plus de 30 000 sur Instagram -, mais aussi en interne : « Les collaborateurs ont non seulement suivi toute l’aventure avec passion, mais se sont aussi beaucoup investis », ajoute Stéphanie Bérard-Gest.

Les retombées médiatiques ont également été au rendez-vous : « Pour le Vendée Globe, l’étude de médiatisation certifiée par Kantar calcule les retombées à 3.5 millions d’euros en équivalent achat d’espace publicitaire, ce qui place notre bateau en quatrième position. Pour Jérémie lui-même, cette valorisation se monte à 12 millions d’euros. En notoriété enfin, le partenariat a gagné 15 points entre 2018 et 2020, ce qui signifie que de plus en plus de personnes savent que Charal est investie dans la voile et donc associée à ses valeurs. Le bilan est très positif et explique qu’aujourd’hui, nous avons envie d’aller plus loin et d’accompagner notre skipper dans son rêve de deuxième Vendée Globe avec nous. »

Charal et Jérémie Beyou ont donc prolongé leur partenariat pour quatre ans, jusqu’à fin 2026, à la grande satisfaction de ce dernier qui, avant même le départ du Vendée Globe, ne cachait pas son envie de repartir : « Cette course, je l’ai dans la peau. Je suis passionné par ce que je fais, je suis vraiment conscient du privilège que j’ai de travailler quatre ans de plus avec Charal et Mathieu Bigard (Directeur du Groupe Bigard, maison-mère de Charal), qui savent prendre des décisions importantes de bonne heure. Ensemble, nous avons réussi à tisser une relation de confiance très forte, nous n’avons pas peur de regarder loin et de viser haut. »

Et pour viser haut, les deux parties ont décidé de lancer la construction d’un nouvel IMOCA, Charal 2 : « Le Vendée Globe a apporté beaucoup d’informations qui nous ont confirmé que c’était pertinent de repartir sur un nouveau bateau. A la fois pour continuer à s’inscrire dans l’esprit d’innovation qui fait vraiment partie de l’ADN de Charal, mais aussi dans un objectif de performance qui n’a jamais cessé de nous animer, comme l’ont prouvé les nombreuses optimisations faites sur Charal 1 », explique Mathieu Bigard.

« Notre aventure commune et riche, lancée en 2017, nous a donné envie d’y retourner et de prolonger l’histoire de bien belle manière et j’en suis heureux ! Avec Charal, nous souhaitons accompagner nos ambitions et poursuivre la découverte de nouvelles technologies », ajoute Jérémie Beyou, qui, en concertation avec son partenaire, a fait appel à l’architecte Sam Manuard pour concevoir ce futur Charal 2 : « C’est un choix qui s’est imposé assez naturellement. Au-delà des échanges autour du design pur que nous avons eus, ce qui me séduit chez lui, c’est sa vision de navigant. Quand je discute avec lui et avec son équipe, je m’adresse certes à un architecte et à des ingénieurs, mais aussi à un marin capable de se mettre à ma place, c’est vraiment la grosse plus-value de Sam, qui a en plus des convictions architecturales fortes. »

L’architecte, qui voit dans cette collaboration « une opportunité absolument géniale de travailler avec un skipper et une équipe qui font partie des plus expérimentés sur le circuit IMOCA », ajoute, à propos de sa vision : « L’approche que je développe depuis pas mal d’années, c’est de placer véritablement l’utilisateur au centre de la réflexion, parce que la grosse difficulté, c’est de réussir à utiliser le potentiel de ces bateaux. Le constat du Vendée Globe, c’est que les nouveaux IMOCA sont excessivement rapides dans des conditions maniables, mais dès qu’elles deviennent plus difficiles, la différence avec les bateaux de générations précédentes ne se voit plus vraiment. Notre objectif sera donc d’essayer d’avoir un bateau relativement facile, polyvalent et exploitable. »

Charal 1 avait été mis à l’eau avec une étrave rasante. Charal 2 va intégrer dès le départ de la boucle de conception une étrave spatulée.

« Ce ne sera pas un add-on, ce type d’étrave fera partie de l’ADN de ce nouveau bateau. Ce qui nous laisse beaucoup plus de marge de manœuvre et nous permet d’aller un cran plus loin aussi dans l’ampleur de cette spatule. Plus globalement ma démarche en tant qu’architecte naval est tournée autour de l’utilisateur final et autour de la notion de simplicité, d’efficience. Être capable de tirer le meilleur du potentiel du bateau. Cela se traduit par une ergonomie du bateau parfaitement adaptée à Jérémie et au solitaire. Charal 2 sera un bateau typé pour le portant mais qui pourra tout aussi bien être rapide au reaching. »

Les choix architecturaux sur la carène ont été faits, puisque la construction du moule de coque vient de débuter chez CDK Technologies à Lorient, à qui le Charal Sailing Team maintient sa confiance : « Nous sommes super contents de la qualité du travail qui a été fait sur Charal 1, le fait de les avoir juste à côté de chez nous a aussi été un élément décisif, c’était le meilleur choix », assure Jérémie Beyou. La livraison de Charal 2 est prévue en juin 2022.

D’ici là, le skipper et son équipe continueront à naviguer sur un Charal 1 qui va encore être optimisé, la mise à l’eau étant prévue le 26 mai, date à laquelle débutera un gros bloc de navigation destiné à préparer le grand objectif de la saison, la Transat Jacques Vabre Normandie-Le Havre (départ le 7 novembre 2021), course sur laquelle Jérémie Beyou sera en duo avec Christopher Pratt.

 

REPLAY – Conférence de presse