Logo Charal Sailing Team
13 Jan

Vendée Globe – Charal : Beyou, prêt à tout donner pour le sprint final !

Lire l'article

Le skipper Charal, récompensé par la pertinence de son option Ouest ces derniers jours, est au coude-à-coude avec Sam Goodchild pour prendre la tête du groupe des poursuivants. Alors qu’il a franchi l’équateur dans la nuit, Jérémie est 5e au pointage de 7 heures à seulement 5 milles du Britannique en latéral. Après avoir bénéficié des alizés depuis le début du weekend, il s’apprête à traverser le pot-au-noir. Le marin est attendu vers le 23 janvier aux Sables d’Olonne et il compte bien tout faire pour remporter le match dans le match avec ses concurrents directs ! 

La situation générale. « Ça va vite plein Nord ! Certes, la mer a encore été un peu chaotique, le vent a parfois faibli. Mais globalement, l’alizé est plutôt stable, bien plus que ce qu’on a connu auparavant donc on ne va pas bouder notre plaisir ! Et puis on a quand même réussi à bien progresser vers l’Atlantique Nord. »

Le duel qui fait du bien. « Le fait d’être deux (en étant au coude-à-coude avec Sam Goodchild), ça permet de maintenir de bonnes cadences et d’être bien boosté. Dès que tu n’es pas bien réglé et que tu n’as plus le bon angle, ça se paie tout de suite, donc ça te pousse à être hyper réactif sur les réglages. J’ai l’impression que c’est un peu mieux d’être devant (à l’avant du groupe) mais je me méfie de ce genre de remarques ! »

Les enjeux à venir. « Après le passage de l’équateur, il y a devant nous le pot-au-noir. Pour l’instant il a l’air ouvert, je croise les doigts pour que ça passe tout droit !  Ensuite, il y aura un grand bord tribord amure jusqu’aux Açores. Après, la transition ne sera pas simple mais les prévisions sont encore à affiner. J’aimerais bien au moins garder l’écart et pourquoi pas le creuser avec ceux de derrière ! »

L’état de fatigue. « On essaie de se reposer mais ce n’est pas si évident. Il fait très chaud dans le bateau donc c’est compliqué de dormir et compliqué de manger aussi. La fatigue est toujours là et puis j’ai aussi du mal à débrancher psychologiquement. Je pense qu’il faudrait que je lâche un peu pour dormir une heure complète. On sent aussi que le bateau souffre : il grince, il y a de l’usure, les écoutes glissent… Le temps fait son œuvre sur le bateau comme sur le bonhomme ! »

L’état d’esprit.
« Depuis peu, les routages m’emmènent jusqu’à l’arrivée. Je pense que j’ai encore une dizaine de jours de course pour y parvenir, ça va être un scénario plutôt rapide pour l’atteindre.  Même s’il ne faut pas, tu te projettes forcément, c’est humain. J’ai déjà hâte de sortir du pot-au-noir et d’atteindre l’hémisphère Nord, ça marquera déjà un bon tournant. Et d’ici là, il faut s’attacher à naviguer proprement !

Suivez le Vendée Globe de Jérémie en direct